Elevage Des Tucs-Landais
" NINA "
Elle fût accompagnée de nombreux autres
Setter Anglais Epagneul Breton et bien sûr Pointer
du " Field Trial " en 1978
A ce jour encore l'unique but, élever des compagnons dont la qualité première devra être
Sans le Style une Race n'est rien
Sur le terrain
.
Sans
le style, la race disparaît !
Il y a ceux qui se
contentent du rendement et ceux qui croient que la race est dans le standard
morphologique.
En revanche, il y a ceux qui pensent que la race est toute dans le style avec
lequel les chiens travaillent.
Ils sont soutenus dans cette thèse par d’illustres
cynophiles. En effet, il n’est pas suffisant que les chiens de travail travaillent...ils
doivent travailler avec le style de leur race.
Si l’efficacité peut se
travailler, le style par contre est un patrimoine génétique qui ne tient pas
compte de l’apprentissage et qui ne peut tromper sur la généalogie d’un chien.
Ernesto Coppaloni
Définissait
le style comme une fonction, résultat inné qu’une sélection et un élevage
sensés avaient rendu propices.
Sans le style, la race disparaît, parce que le
style est la race ! Pas mal de grands cynophiles donnent des définitions
personnelles du style : certaines sont pertinentes, d’autres pas.
Certains
réduisent le style à quelques éléments : au tempérament, à l’intelligence, au
nez.
Selon mon opinion, pour réussir à trouver un style de race, il faut tout
d’abord être clair sur les termes qu’il faut appliquer à chaque élément.
L’allure n’a pas de style : elle peut être rapide, très rapide, lente...
Le galop,
au contraire, peut être stylé, très stylé, pas assez, pas du tout.
La qualité
du galop fait partie de la génétique et l’allure en est la conséquence sans
corrélation toutefois avec lui.
Qu’est-ce que l’expression de
race ?
C’est cet ensemble de postures que le chien utilise pour communiquer
avec le monde extérieur pendant l’action
de chasse.
La façon de communiquer d’un chien de race est fondamentale
pour identifier la race et cette communication établit, sans possibilité
d’erreur, la qualité du sujet par rapport à la race elle-même.
Le pointer
communique d’une certaine façon, le setter d’une autre encore, le springer... Le
« faire des choses » est un fait générique commun à toutes les races ; la façon
de faire les choses est un trait distinctif de chaque race, la griffe de chaque
race, en fait.
Toutes les races peuvent être efficaces,
elles sont un patrimoine génétique transmissible.
L’allure est exerçable,
la qualité du galop ne l’est pas comme ne le sont pas non plus la prise de
point, la manière de résoudre et la qualité de la conclusion d’une action.
Ces
caractéristiques sont inhérentes au patrimoine génétique de chaque race et les
distinguent.
Vouloir insérer l’efficacité
ou, mieux encore, le rendement parmi les qualités distinctives d’une race, cela
veut dire confondre la race et en même temps créer de
les races de travail doivent avoir un rendement, sinon à quoi servirait la race
elle-même ?
Ce principe acquis, une race doit être évaluée pour le « comment » on
arrive à avoir le rendement.
La typologie du galop de chaque race, exercé dans
les milieux les plus divers et adapté à eux, sont un patrimoine génétique
distinctif.
Le port de tête est distinctif, l’utilisation de la concentration
olfactive détermine les différentes postures. L’expression avec lesquelles le
chien les assume est un patrimoine génétique distinctif de la race et en
détermine la qualité et son utilisation spécifique.
De ces éléments naissent les
races et pour chacune d’elles on définit l’utilisation spécifique.
Pour
conclure : le style fait la race et définit le degré d’appartenance d’un sujet
à cette même race, davantage que la morphologie, le tempérament ou l’efficacité
qui ne sont que des fins en soi s’ils ne sont pas mis en évidence à travers le
style typique de
Le chien qui n’est pas stylé, au-delà de
la morphologie et de l’esthétique, n’est pas utile à
il peut être complémentaire.
Dans l’évaluation d’un sujet, si on veut faire
progresser une race, il est d’abord et toujours primordial de juger le style. Toujours
!
(d’après Carlo Rondinelli)